Commissariat : JP Marcheschi, E. Cornetto
Partenariat : Collectivité Territoriale de Corse
Quinze ans après Riveder le stelle, sa dernière exposition en Corse (Palais Fesch, musée des beaux-arts d’Ajaccio), Jean-Paul Marcheschi revient à Bastia avec un grand ensemble d’œuvres nouvelles, pour une grande part conçues pour la citadelle de sa ville natale.
Né le 17 février 1951, rue Spinola, près du vieux port, il suivra les cours de la section artistique du lycée Marbeuf, puis partira à Florence, Nice puis Paris pour poursuivre sa formation. Après avoir utilisé les techniques classiques de la peinture et du dessin, il abandonne définitivement le pinceau en 1984 pour le feu qui sera, dès lors, son instrument de travail exclusif. Il s’exprime également dans le domaine de la sculpture et du vitrail et est l’auteur de nombreux ouvrages de réflexion sur l’art.
Pour cette ambitieuse exposition, l’artiste a investi l’architecture du palais des gouverneurs (aujourd’hui musée de Bastia), offrant aux visiteurs un parcours qui s’inscrit dans la logique de la Divine Comédie de Dante, partant des ténèbres souterraines pour remonter progressivement vers la lumière.
Aux imposantes compositions sombres, certaines reflétées dans des lacs, telles le gouffre ou le chant des âmes errantes, répondront des œuvres solaires, tellela salle des astres clairs et des immatériaux (peintures, vitraux, sculptures); seront également présentés plus de trois cents de ses Onze mille portraits de l’humanité, œuvre en cours depuis 2014.
Artiste prolifique, d’une profonde originalité, tout entier voué au service exigeant de la sublime beauté, gageons qu’il va nous éblouir au cœur de cet été 2015.